«De Celestina (Du soleil dans les yeux, 1953) à Adriana (Je la connaissais bien, 1965), Pietrangeli construit une communauté de personnages féminins marginalisés et isolés, qui documentent les contradictions du "miracle" économique italien tout en interrogeant ce que nous entendons par "réalisme" au cinéma. À distance d'un réel dans lequel elles ne semblent que partiellement impliquées, les gures pietrangeliennes dessinent un réalisme sceptique dont la contribution au cinéma moderne italien est encore méconnue, mais pourtant essentielle.»